samedi 5 juillet 2014

Toi mon toit

Autrefois
les toits
de la grande
Zanzibar
n'étaient pas revêtus
de ces camaïeux de rouille.
Non.
Autrefois
à la grande époque
de l'opulence
les maisons
portaient beau.
Des terrasses
caressées
du chant des muezzin.
Fini.
Pas le chant des muezzin
mais les terrasses
trop coûteuses
à entretenir
pour des maisons
qui ne sont plus
des cavernes aux trésors.
Enfin bon
pas seulement aux trésors
vu que cette ville-là
a tout de même
bâti
sa fortune
sur le commerce
d'esclaves.
J'adore la tôle
pas vous?
Écoutez la vie, depuis les toits de la vieille ville dans "Instantanés du monde à Stone Town" (cliquez ici pour entendre l'émission)
Photographie © Anne Bonneau

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