mardi 15 décembre 2015

Moi et mon salouva

C'est ce que l'on voit tout de suite
cette débauche de couleurs
de motifs
de claquements de coton
dans le vent chaud.
Les salouvas
des Mahoraises
que l'on drape
volontiers sur un jean
que l'on remonte sur la tête
quand le temps l'impose
temps de soleil ou de prière.
Que l'on choisit
aussi
avec grand soin
que l'on fait faire
avec
la phrase sibylline
qui bat la cheville
car dans le salouva
se cache toujours
toujours
toujours
un message
particulier.
C'est écrit noir sur blanc
ou rose sur vert
c'est selon
en swahili.
Tambaati vous en parle
dans "Instantanés du monde à Bouéni" (cliquez ici pour comprendre la signification de ces voiles sibyllins...)
Photographie©Anne Bonneau

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