jeudi 3 décembre 2015

Primaire et pas si simple


Plongez Pierre Baissac dans une forêt loin du monde et hors du temps : son imagination n’en demande pas plus pour prendre des raccourcis vers le passé. Ce Mauricien à la barbe blanche a des yeux bleus qui pétillent à la simple évocation d’une forêt primaire. Là, il est dans son élément : sensible au moindre craquement des branches, au souffle du vent sur la cime des ébéniers, à l’odeur de mousse, aux parfums d’orchidée : Pierre Baissac capte tout ça quand vous et moi ne sentons rien que… la forêt.
Pas plus que nous ne comprenons un brin de ce qui se trame sous le couvert. 
Evidemment, il est rare le temps passé à baguenauder en forêts primaires, et disparus donc, nos sens aiguisés des hommes des bois que nous étions, certainement, dans le passé. Pierre, lui, cultive ses qualités, rares pour un homme contemporain.
Suivez-le, dans "Instantanés du monde sur l'île aux Aigrettes", c'est aujourd'hui à 13H30 sur la1ère.fr.
à l'heure du café, ça change de parfum.

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