jeudi 31 mars 2016

Des claps et des cris

D'abord il y a un gong.
Bon, en fait, dès cinq heures du matin on entend des gongs qui retentissent à Mac Leod
Enfin, je dis cinq heures du matin parce qu'une
nonne m'a dit qu'elles se réveillaient à cinq heures du matin
parce que pour moi
cinq heures
c'est encore le plus profond de la nuit.
Durant ces journées passées là-bas, j'ai appris à ne pas me réveiller au son des gongs des nombreux couvents et monastères de la bourgade...

Mais je m'égare...

 
Donc, il y a un gong
et la tranquillité du temple/monastère/couvent vole en éclats
c'est l'heure des débats de dialectique

sur des textes de la religion
que ni vous ni moi
enfin vous peut-être mais moi sûrement pas
ne comprenons...
Et pas seulement parce que c'est en tibétain.
Bon.
Il y a des gestes fabuleux qui rythment ces échanges critiques affûtant l'esprit
des claquements de mains

des déhanchés
des lassos de chapelet
des moulinets de bras
des cris
à entendre dans "
Instantanés du monde à Mac Leod Ganj"
à comprendre
si l'on trouve le temps
d'aller écouter les grands lamas de l'Institut de Dialectique Bouddhiste.
Pour ça, faudrait se lever un peu plus tôt...
Au son du gong, peut-être?

Photographie©Anne Bonneau



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