vendredi 29 avril 2016

Limons et passions

Qu'est ce qui fait le sel de l’île Rodrigues?
Les gourmets vous l'assureront
ses piments et ses limons sont les plus recherchés.
Un terroir exceptionnel
donc
une saveur unique. 
La fabrication des achards 
et autres confits 
peut-il offrir une activité économique viable pour les Rodriguais ? 
Rencontre avec Marie Aimée Agathe
experte en conserverie 
pleine d’enthousiasme 
et d’énergie. 
Marie Aimée vous emmènera de Lataniers à l’Anse Baleine
dans le village de son enfance 
au bord du lagon
elle retrouvera sa sœur
restée ici 
malgré les difficultés dues aux nombreuses sécheresses. 
Dans son atelier près des grands vergers de limons des montagnes
elle enseigne à sa fille les secrets de conservation 
et teste de nouvelles recettes. 
"Instantanés du monde à Lataniers"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

jeudi 28 avril 2016

Sur la langue

Dans la cuisine de la maison familiale
à New Grove
au Sud-est de l’île Maurice
Mallika Kallichurn observe le moindre geste de sa maman.
Une maman en sari
aux cheveux gris
les gestes souples dictés par l’expérience. 
Mallika aime la cuisine. 
C’est entendu. 
Elle parle de cuisine fusion. 
C’est tendance. 
Elle cache bien son jeu. 
La jeune femme se distingue aujourd’hui dans un tout autre domaine. 
Elle s’éloigne vivement lorsque sa maman coupe les piments
les larmes aux yeux
mais vous parle encore piquant
bringelle
ou brède lastron
tout ce qui tient
du bidon
et de l'amour aussi
et des souvenirs
et de l'enfance
car c'est bien le thème de prédilection de cette liane en jean
le "manzé lontan"
Ecoutez-la s'en lécher ce qui lui reste de rouge à lèvres
dans "Instantanés du monde à New Grove"
aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

mercredi 27 avril 2016

Bouillons culturels

Instantanés du monde passe à table
en Chine. 
Découvrant entre deux bouchées
le mode de vie
de pensée 
des habitants du Yunnan urbain. 
Qu’est ce qu’on mange en ville
quand mange-t-on 
et pourquoi mange-t-on
autant de questions 
que de variétés de bouillons.
Vous croiserez
lors de cette découverte gustative 
des « Nouilles qui passent par le pont »
des employés modèles en rang d’oignons
et des histoires 
susurrées 
par la délicieuse 
Delphine Wangshiao…
"Instantanés du monde rue Ming Sheng"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau
(Un conseil, mangez avant, ça donne trop faim)

Les dieux de la mode

C'est connu
l'Inde
regorge
de dieux
divinités
déesses
et autres avatars.
De quoi inspirer
les créateurs
en manque d'idées.
C'est le pari de Little Shilpa
non que la jeune créatrice ait le cerveau aride
dans le genre déjantée
elle n'est pas en reste
capable de faire défiler
des déesses donc
c'est elle qui le dit
casquées de piques à la hussarde
ou d'oiseaux de papier.
Des femmes fortes
poétiques
Bombayïtes
évidemment
tout ce qu'on aime
avec le grain de folie
de la petite Shilpa
Ecoutez-la
dans "Instantanés du monde à Nariman Point"
Photographie©Anne Bonneau

mardi 26 avril 2016

Feu sacré, sucre et cuisine au feu de bois

Incursion dans la communauté Parsie de Bombay. 
C’est à travers le travail de Tanaz Godiwalla
grande prêtresse de la nourriture parsie
que vous découvrirez l’histoire 
et les habitudes de vie 
des adeptes de la religion la plus discrète de l’Inde. 
Tanaz est une jeune femme d’affaire
spécialisée dans la nourriture traditionnelle Parsie : 
traiteur de haute gastronomie, 
c’est elle qui officie pour mariages, 
anniversaires 
et navjot 
de cette communauté parmi les plus riches de l’Inde… 
Comment une demoiselle Parsie mène une troupe de trois cents serveurs
qu’est ce qui fait saliver ces adorateurs du feu
et qu’est ce qu’on mange ce soir
ce sont les questions posées à Tanaz
dans un Bagh de Charni Road…
"Instantanés du monde à Charni Road"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

lundi 25 avril 2016

La petite madeleine de Zanzibar

Instantanés du monde plonge dans les chaudrons zanzibarites
histoire de voir ce qui est resté
au fond. 
Après des siècles de métissage 
et une révolution foudroyante
que garde-t-on des parfums
des saveurs d’autrefois 
dans cette île nourrie de commerçants et de voyageurs ? 
Byriani indien
halua omanais
vermicelle chinois 
se conjuguent encore aujourd’hui
derniers reliefs de cultures disparues… 
Les moussons balayant cette île ont-elles le pouvoir d’effacer les effluves
les souvenirs de brassées d’épices ? 
Nassima Haji Chum, poétesse et amoureuse de la nourriture et des jardins
vous emmène dans le décryptage de cette culture complexe et en perpétuelle évolution…
"Instantanés du monde à Mtendeni"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

La mode, in french

C'est la semaine de la mode
à Bombay
et "Instantanés du monde"
se glisse
l'air de rien
entre podiums et backstage
parce que la mode
à la radio
ça vaut
son pesant
de cacahuètes.
Enfin, la mode
surtout
la façon
dont on la regarde
et
dont on la
commente.
Des oh
des ah
des superb
et autres douceurs
cachant parfois (mal, nos micros sont affûtés)
les aigreurs.
Suivez-nous
vous ne serez pas dépaysés
on ouvre le show
avec Edith Piaf
en bande-son
la mode
vous dis-je
Ecoutez-là dans "Instantanés du monde à Nariman Point" (cliquez ici pour entendre l'émission, comme si vous y étiez...)
Photographie©Anne Bonneau

vendredi 22 avril 2016

Au paradis des crevettes

Coëtivy est ce que l'on appelle une île lointaine 
aux Seychelles
entendez
où le touriste n’a pas droit de cité… 
Oui oui ici
dans cette photo insolente que je me permets de vous lancer au visage
un vendredi
je sais
c'est injuste.
D'autant plus quand vous saurez
qu'à Coëtivy
les eaux azurées du lagon ne sont dévolues
qu'à la seule crevette! 
Coëtivy est une île corallienne 
où la crevette est élevée par des ouvriers 
Thaïlandais
Cinghalais
Indiens 
ou Philippins. 
Patrick Bijoux, lui est Seychellois
et administrateur de l’île. 
C’est lui qui vous fait découvrir cette industrie
et vous révèle les secrets de fabrication des bestioles de luxe. 
Une activité sous haute surveillance
loin du monde
au paradis
préservée du raz de marée généralisé du tourisme à tout prix… 
Mais pour combien de temps ?
"Instantanés du monde à Coëtivy"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

Poisse, guigne et autre scoumoune

Qu'est ce que vous dites, vous, quand vous voyez ces brassées de saris?
Olala!
Trop beaux!
Magnifiques!
J'adore!
Je les veux tous!
autre chose?
Bon.
Ben faut pas!
Pas plus que lorsque vous demandez à la jeune vendeuse combien ses dernières clientes lui en ont achetés, et qu'elle répond, en baissant les yeux, "une dizaine"
vous ne vous écriez pas
olala!
Pas mal!
Belle vente!
Bravo!
Faut pas!!
Quand je réagis comme ça, Johnson, mon interprète, me fait les gros yeux
même des coups de coude, il me donne
ou de pied, s'il y a une table pour cacher
et il assène des remarques du style genre 
"Maintenant, fais ta photo et tais-toi" 
qu'il me dit! 
Comme ça!
Pfff
Faut pas!!!
Non mais ça va pas la tête, pourquoi vous ne diriez pas, tant que vous y êtes, à une maman que son bébé est mignon, ou que sa cuisine est bonne, ou que son sari est joli???
Vous voulez attirer sur elle la poisse, la guigne ou autre scoumoune!!!
ça va, ça va, j'ai compris
Pffff
Olala, j'espère que je n'en n'ai pas trop dit

Photographie©Anne Bonneau

jeudi 21 avril 2016

Les silences de l'onde

Ce matin le soleil ne se lève pas
contrairement à Pierre
debout dès potron-minet.
Il m'avait dit
"à cinq heures, on ira à la rivière"
et pour l'heure
il faut juste naviguer doucement dans une crique aux eaux planes
sous la bruine
entre les mangroves. 
Pierre connait ce lieu plus que personne 
il a passé ici toute son enfance.
"Voilà nous y sommes "dit-il
à la rivière. 
N’imaginez pas des eaux tumultueuses et brunes
ni même un large cours d’eau paisible.
En vérité en vérité
on ne voit rien.
Il faut prêter attention au courant pour apercevoir un mouvement régulier venant de la terre : 
les palétuviers brouillent toute image d’embouchure large. 
Juste une petite arrivée d’eau douce
bien connue des villageois.
C'est là, qu'ils se rendent tous
suivez-les 
dans
"Instantanés du monde à Poste de Flacq"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

Démêler les ficelles

Elles étaient une dizaine
tissant des saris de coton
regroupées sous l'égide d'une fondation
qui leur permet une meilleure rémunération de leur travail
voilà, ça, c'est la présentation officielle.
Mais
au cœur de notre rencontre improvisée
la réunion a tourné au vinaigre.
Aussi douces étaient les couleurs en camaïeux de leurs saris
aussi acides leur propos à l'encontre de leur employeur
en gros
il était question de comptes
filant à vau-l'eau
la responsable piquait du nez
je n'aurais pas dû être là
avec un interprète
à leur prendre leur temps
à les regarder laver leur linge sale
filons!
Avant qu'elles ne s'étripent!
Filons voir celles qui tissent
Dans "Instantanés du monde, à Kanadukathan"
Photographie©Anne Bonneau

mercredi 20 avril 2016

De marées en balanciers

Six heures du matin à Fort Cochin. 
La jetée est plongée dans la brume. 
La baie est lisse
grise 
et étale. 
Sur les badamiers, les corneilles s’agitent déjà. 
Tout comme les hommes
en bas
levés avec la marée. 
Tout comme leurs filets chinois 
qui montent 
et descendent 
dans l’eau 
telles des catapultes géantes et placides. 
Lentement. 
La mareka, 
l’équipe de pêcheurs au filet chinois 
est en place depuis l’aube. 
Le chai vivement avalé brûlant
le dhoti de couleur vive remonté presto en jupe courte
ils sont attelés au balancier de leur filet chinois
au seuil de la baie de Cochin
Kerala
comme des générations 
et des générations 
de pêcheurs de l’Inde du Sud avant eux.
"Instantanés du monde à Cochin"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

Le fil des jours

C'est pas compliqué à trouver, ce quartier
suffit d'écouter
édétchic, édétchac, édétchic, édétchac
ça fait comme ça
pas très loin du marché de Karaikkudi.
Un quartier où les maisons ont des vérandas sur toute la largeur
qui descendent bas sur la rue
des vérandas toutes meublées, d'un métier à tisser
les fils de coton fragiles, tendus au travers de la porte d'entrée
et les femmes qui s'y installent, entre cuisine et lessive
un œil sur les enfants
l'autre sur la voisine
qui tisse aussi
des saris de coton.
Garantes de cette tradition
édétchic, édétchac, édétchic, édétchac
écoutez, dans "Instantanés du monde à Kanadukathan" (cliquez ici pour les entendre tisser, et parler aussi!)
Photographie©Anne Bonneau

mardi 19 avril 2016

La plage des dames

Mayotte. 
Une côte tortueuse
successions de criques
anses et baies. 
Autant de nids à mangroves
de plages de sable ou de galets. 
Les plus blanches
ombrées de baobabs
celles que l’on voit sur les dépliants touristiques.
Les plus occidentales
montrées aux informations du soir 
comme autant de débarcadères impromptus aux émigrés Comoriens. 
Et les autres. 
Les rivages du quotidien des Mahorais. 
Celles où l’on joue au football
où s’échouent les pirogues à marée basse
les nombreuses
les peu accessibles
les désertes. 
Qui voient tout à coup débouler une troupe de gamins
ou un défilé de Mamas
sans raison apparente
mais sûres d’elles. 
Allant droit au but
salouva battant au vent. 
Là 
sur une plage
à marée basse
près de M’zoisia.
"Instantanés du monde sur les rivages mahorais"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

Des airs de Bhapu

Il n'y a pas beaucoup de bruits
dans cet atelier de tisserands de Kanadukathan
pas vraiment de la production intensive...
Le claquement des métiers
parfois, un corbeau, dehors
le ronronnement des bobines que l'on emplit de fils colorés
un coq, dans le jardin broussailleux
les 8462 fils de chaîne que l'on compte
un 
à 
un 
à la main 
s'affichent silencieusement sur les lèvres d'un artisan.
Bon, évidemment quand le portable sonne
et que ce tisserand aux faux airs de Baphu recolorisé décroche
en le sortant de la ceinture de son longui
on se dit qu'on est bien en Inde
et que c'est ça, qu'on aime, là-bas
ce catapultage des époques
le rouet, le portable, l'araire et l'éolienne
ça pourrait être le titre d'une fable, non?
Glissez-vous dans ses chuchotements
dans "Instantanés du monde à Kanadukathan" (cliquez ici pour entendre l'émission)
Photographie©Anne Bonneau

lundi 18 avril 2016

Coquillages et bénitiers

Il y a du vent 
il fait froid
la houle secoue le lagon turquoise
mais ils partent tout de même à la pêche. 
Pour la bonne cause. 
Si Vincent, Gabin et Calixte s’aventurent en mer ce jour
sans les autres
c’est par la grâce de Dieu. 
En tout cas
pour remplir les caisses de la paroisse. 
Chaque année
les compères s’en vont
à la chasse au bénitier. 
Oh, pas pour eux bien sûr
la mer regorgent d’autres bestioles autrement plus alléchantes. 
Pour les vendre
dans d’autres îles. 
Suivez-les durant leur partie de chasse
et vous découvrirez une tranche de vie des habitants de cette île aux eaux bénies des dieux…
"Instantanés du monde dans les eaux sacrées de Raivavae"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

Coton VS Polyester

Ils vous parlent du sari de coton du Chettinad avec des étoiles plein les yeux.
Ils en fabriquent tous les jours
les tisserands de Kanadukathan
des étoffes magnifiques de simplicité et d'harmonie colorée
de l'anti bling-bling en diable
ça change...
Mais
Jodhi Mani, 
que vous voyez là à l'ouvrage, 
tout comme sa patronne Krishnaveni, 
elles, 
portent 
des saris 
synthétiques
Quand je m'en étonne, Krishnaveni veut aller se changer illico!
Et Jodhi Mani hausse les épaules
Quand elle veut, elle en porte, des saris de Chettinad, non mais !
Mais là, pour travailler, le sari polyester, c'est tout de même plus confortable
Confortable ou convenable?
Le patron avoue que les Chettiars – entendez, les riches du village- se moqueraient d'elles, si elles portaient des saris Chettinadu...
Tout sur l'art et la manière de porter un simple sari de coton
dans "Instantanés du monde à Kanadukathan" (cliquez ici pour entendre l'émission)
Photographie © Anne Bonneau

vendredi 15 avril 2016

Le ciel dans le caniveau

Trois millions et demi d’habitants et des allures de village… 
De village où l’on prête attention 
au ciel 
et aux oiseaux
aux voisins 
et 
aux dieux… 
Au cœur de sa vieille ville
Ahmedabad a su conserver cet esprit
cet art de vivre en petits comités
aussi cloisonnés soient-ils… 
Aux premières heures du jour 
et au cœur de la nuit
suivez Bhailal 
dans les ruelles
passages secrets 
et autres porches de pierre de sa ville
et vous découvrirez 
l’humanité toute entière : 
la fraternité et la peur de l’autre
la tradition et la consommation
la beauté et la crasse
le ciel et le caniveau
la vie…
"Instantanés du monde à Ahmedabad"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

Un thé à l'atelier

Cinq heures.
On ne badine pas avec le thé
à Bhuj
hop, un gamin vous livre deux-trois verres fumants
quelques samoussas
et une belle sauce de piments
on pousse l'établi au milieu de l'atelier
on arrête les interviews
on glisse l'argenterie sous le marbre
et on déguste.
Alors.
On ne plaisante pas avec l'heure du thé.
Et Viral et moi
comme on a toujours faim
on ne dit jamais non
quand on nous propose.
Enfin si
on dit non trois fois
comme il se doit
et après on accepte
c'est comme ça qu'il faut faire
là-bas
Viral m'a appris.
On n'en parle pas, de ça, dans "Instantanésdu monde à Bhuj"
On se concentre sur les bijoux
les nomades qui les portent
et l'art d'être orfèvre
là-bas
des histoires un peu plus captivantes quoi
Bah, c'est juste une pause
thé.
Photographie ©Anne Bonneau

jeudi 14 avril 2016

Equilibre et tremblements

C’est un tremblement de terre 
particulièrement meurtrier 
qui a fait découvrir le Kutch au reste de l’Inde
si ce n’est 
au reste du monde. 
De ces tremblements de terre renaissent souvent des vies plus fortes. 
Ici, la modernité est entrée avec les ONG venant en aide aux sinistrés. 
Instantanés du monde se glisse dans un village du Kutch
aux rives du grand désert du sel
et mesure l’impact de cette « invasion » sur la vie quotidienne
l’architecture 
et la culture des peuples du Banni. 
Tremblement de terre ou industrialisation
lequel est le plus bouleversant pour les populations ? 
Un architecte 
et des villageois
vous le diront…
"Instantanés du monde à Dhordo"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

mercredi 13 avril 2016

Derrière les portes de Zanzibar…

Curieux
Instantanés du monde vous invite 
à pousser les portes de Zanzibar. 
Passer derrière ces fleurons de l’architecture de la médina. 
Admirées du monde entier
fabriquées par des sculpteurs émérites
et cachant un mode de vie traditionnel. 
Reflets d’une société métissée
arabe 
et 
indienne
les façades des maisons sont décryptées par l’historien Abdul Sheriff. 
Derrière elles se dévoilent les vies de femmes pas comme les autres : 
c’est le métier de sculpteur, de portes, qui leur a permis de sortir de chez elles… 
Elles y gagnent en respect 
et en sourires... 
Belles et fortes 
comme les portes ornementées du patrimoine précieux de leur ville natale
"Instantanés du monde à Hurumzi"
à écouter aujourd'hui à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

D'argent et d'acier

Qu'est ce qui le fait rester là?
Aux côtés de son père
dans cet atelier minuscule
à travailler treize heures par jour
dans l'acide et la flamme
l'argent et le zinc.
Le sens du devoir?
- on est orfèvre depuis des générations chez les Pomal...-
L'amour du travail?
- il faut le voir, souder minutieusement de minuscules bouclettes d'argent qui deviendront grelots-
La beauté des femmes essayant les bijoux?
- Mais ce n'est pas lui qui passe les lourds colliers aux cous des femmes-
Elles le font elles-mêmes
Non mais.
Mais on peut quand même les regarder, hein.
C'est peut-être tout ça, qui tient Jay, ici, collé à son établi.
Mais surtout
l'immense avantage d'un métier manuel
rien de tel pour des pec' d'acier
treize heures de marteau par jour
Body Building, mon cher!
Ecoutez-le, il avoue!
dans "Instantanés du monde à Bhuj" (cliquez ici pour entendre ses confessions!)
Photographie © Anne Bonneau

mardi 12 avril 2016

Yin, Yang et autres énergies asiatiques…

C’est aux côtés de grand maîtres du taoïsme 
qu’Instantané du monde 
tente 
de comprendre 
cette religion-philosophie de vie. 
En suivant le parcours de trois prêtres 
attachés 
à ce qu’ils appellent 
un art de vivre. 
Vous les rencontrez dans un temple taoïste de la ville de Kunming
en Chine du Sud
avant que leurs routes ne les ramènent dans leurs retraites respectives… 
Le Tao qu’est ce que c’est
à quoi ça sert
comment on s’en sert ? 
Maitre Liu
maitre Wang et 
maitre Jiang 
vous montrent la voie de l’équilibre essentiel
à 13H30 sur La1ère.fr 
Photographie © Anne Bonneau

lundi 11 avril 2016

Battre la route de ses semelles

On avait discuté longtemps
il faisait frais dans son bureau de l'école française d’extrême-orient
on s'était même découvert des goûts communs
au hasard d'un bouquin
parmi tant d'autres
sur sa table
"L'usage du monde"
Il découvrait
je m'en régalais depuis des années
je pensais que c'était bien parti
qu'on pourrait même
jusqu'à aller
à Gingee
ensemble.
Eh oh,
qu'il m'a dit,
ça suffit
j'ai plus l'âge
de battre mes semelles
sur des sentiers de forteresse
que je connais par coeur!
Vous raconter, oui,
mais vous, allez-y sans moi!

C'était comme un jeu de piste alors
suivre ses mots
et découvrir les lieux
Ecoutez-le, dans "Instantanés du monde, à Gingee"
à 13H30 sur La1ère.fr

et après
allez-y
vous
à Gingee.
Photographie © Anne Bonneau

Si j'avais un chalumeau

Un chalumeau
une pince
deux-trois marteaux
et c'est marre.
Rien qu'avec ça
les orfèvres du Kutch
vous font des bijoux
rares
et précieux.
Des choses lourdes
que les nomades portent sur eux
leur seule fortune
avec les troupeaux qu'ils mènent
des choses pratiques
comme les cure-dents et cure-oreilles en argent
qui peuvent servir
aussi
à retirer une épine du pied

au propre comme au figuré!
Si si

ils vous le disent, ces orfèvres géniaux
dans "Instantanés du monde à Bhuj" (cliquez ici pour entendre l'émission)

Photographie © Anne Bonneau

samedi 9 avril 2016

La routine

Ils m'ont toujours fasciné
ces processus de création
des artistes
qui font naître- de quoi? Telle est la question!-
un morceau de musique
une robe
une chorégraphie
un parfum
même si
je dois avouer
que ma fascination
va toute au compositeur
créant encore et toujours
des airs différents
comme si les chants du monde
étaient infinis...
Vertiges...
Donc c'est avec pénétration
que j'ai lorgné ce matin-là
dans la tasse de thé
de ce créateur de mode
qu'est Wendell Rodricks.
Histoire de voir
de quoi se nourrit
son inspiration.
De ça
de thé
de nature
de pluie et d'odeur de terre
de Gandhi et de champagne
de course avec ses chiens
et de voyages en jet privé.
Qui vous a dit que c'était simple?
Suivez-le dans ses routines, dans "Instantanés du monde à Colvale" (cliquez ici pour entendre l'émission)
Photographie©Anne Bonneau

vendredi 8 avril 2016

L’écho de l’accueil

Arrivez
arrivez
arrivez tous à Nuku Hiva. 
Ici, l’accueil vous sera servi au milieu de fleurs et de chants. 
Folklore ou tradition ? 
Instantanés du monde se fait accueillir
et suit les donzelles chargées de cette tâche o combien primordiale. 
C’est ainsi
sur leurs pas
que vous vous retrouverez loin du quai où la musique et les rires coulent à flots
dans leur quartier à Taukua. 
Aux côtés de Maryse
leur chef de groupe
vous découvrirez l’arrière du décor de l’accueil
les préparatifs nécessaires
les enjeux
les motivations de ces vahinés du XXIème siècle. 
Folklore ou tradition ? 
La vraie vie
des jeunes
dans une vallée de Nuku Hiva.
A écouter, à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

A l'abri des regards

C'est ici
sous la véranda
de la grande maison traditionnelle de Wendell Rodricks
qu'ont lieu
les réunions de travail du matin.
Deux donzelles sonnent à la porte
et portent sur leur bras
un truc
qu'elles ne mettraient pas plus de soin
à déplier
s'il s'agissait du saint suaire.
Des tissus de coton
aux couleurs de ciel de mousson
teints par des feuilles de goyavier
selon des méthodes ancestrales
et secrètes.
J'ai bien tenté d'insister
pour accompagner la belle
dans le village de nomades
d'où elle tirait ces merveilles
c'est niet.
Bon.
je n'assisterai donc
qu'à une réunion de travail
en écoutant murmurer
les feuilles des tamariniers
alentours.
C'est bien
aussi.
Ecoutez-les avec moi
dans "instantanés du monde à Colvale" (cliquez ici pour entendre l'émission)
Photographie©Anne Bonneau

jeudi 7 avril 2016

Huile de ricin et arbre de vie

C’est un secret. 
Vous ne verrez rien
n’entendrez rien. 
Il ne vous dira pas comment il fait. 
Le Rogan. 
Cette technique d’impression textile à base d’huile de ricin, 
que l’on pratique depuis 400 ans de la Perse jusqu’à l’Inde. 
Que l’on ne pratique plus que dans une famille du Kutch. 
Jusqu’à ce qu’Abdulgafoor Khatri
grand maître en Rogan
dévoile cette technique secrète. 
Et attention
il ne la dévoile pas à n’importe qui : 
à des filles ! 
Alors que seuls les hommes pratiquaient autrefois cet art. 
Et à des filles hindoues ; 
Alors que seuls les Khatri, 
musulmans, 
étaient habilités à dessiner arabesques et autres volutes sur les jupes des femmes. 
Alors quoi, 
dévoilé le secret ? 
Pas vraiment… 
Car pour dessiner l’arbre de vie 
il faut du temps
et du talent. 
Quand à fabriquer la pâte de Rogan
ça
c’est un secret. 
Vous ne verrez rien. 
N’entendrez rien.
Les filles
en revanche
en parlent
de cet art
méconnu
dans "Instantanés du monde à Nirona"
à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau

Essence de la trame

Au moment où Wendell  Rodricks s'est lancé
dans les airs ivres de turbulences
de la mode
l'Inde n'avait guère que deux visages.
Deux visages only?
C'est peu.
Je vous l'accorde
dans un milieu

il faut
avoir
des airs.
Histoire
d'en changer
souvent.
Donc
l'Inde c'était soit
diams et autres paillettes de Maharadja
et de la soie
colorée
brodée
archi brodée
ou
du beatnik
hippie chic
appelez ça comme vous voudrez.
Wendell s'est plongé en méditation
a rejoint la Grande âme que l'on sait
et toc
a mis le cap
sur des vêtements
plus
spirituels.
Pas que du coton blanc made by le Mahatma
mais des choses rares
très simples
et très précieuses
trésors des nomades
aux trames
presque
oubliées...
De belles histoires
et du grand art
entrez donc le voir
dans "Instantanés du monde à Colvale" (cliquez ici pour entendre l'émission)

mercredi 6 avril 2016

Envolées toniques

Impossible de les suivre
dans leurs envolées
ces apprenties-danseuses
de Kuchipudi.
Est-ce la lumière zénithale
de cette classe austère?
Est-ce l'éclat de leurs sourires
quand la danse s'arrête?
Est-ce l'air qu'elles aspirent
toutes entières?
Est-ce la joie?
La fierté de leur maître?
Impossible de les suivre
juste
s'absorber
dans la beauté
de leur danse
Ecoutez-les aujourd'hui
dans "Instantanés du monde à Moka" à 13H30 sur La1ère.fr

Photographie © Anne Bonneau

From my village, with love

Il aurait pu s'installer
à Bombay, New York ou Paris,
il aurait pu enrichir
ce qui ne manque pas
de paillettes
de glamour
et autres caprices de diva
dans le monde
de la mode
ici-bas.
Mais non
Wendell a choisi
le petit village de son père
dans la campagne
à Goa.
Oui voilà
tout est là
à Goa.
Car enfin
si l'on sait encore ici
retirer ses savates
avant d'entrer chez le tailleur du coin
on sait aussi
flinguer ses Louboutin
dans le sable mou
des rave party
où le Monde se presse.
C'est ça Goa
c'est ça la vie
de Wendell Rodricks.
Entre autre grand écart
dont je vous parle demain.
En attendant, écoutez-le
dans "Instantanés du monde à Colvale" (cliquez ici pour entendre l'ambiance au village)
Photographie©Anne Bonneau

mardi 5 avril 2016

Langage, chips et identité

Kalsang a 25 ans
elle retourne aujourd’hui dans l’école 
qui l’a fait grandir
dès son plus jeune âge. 
Ici
à TCV
le Village de Enfants Tibétains
dans cette montagne de l’Himachal Pradesh
en Inde
situé à un éclat de rire du village abritant l’une des plus grandes communautés de réfugiés Tibétains. 
Aux côtés de cette jeune femme
vous découvrez la discipline 
et les spécificités 
de ce village-école pas comme les autres
fondé par la sœur du Dalaï Lama. 
En quoi l’éducation peut elle sauver une culture en péril
comment intéresser les jeunes générations aux traditions ancestrales
ce sont les questions que Kalsang posera
tout au long d’une plongée dans son enfance… 
Une incursion sur les flancs des montagnes indiennes
qui ne saurait être anodine…
A écouter à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie©Anne Bonneau

Cousu de fil blanc

Quand le jeune Wendell Rodricks
montra son book
à l'auguste Maison Saint-Laurent
une dame bien mise
lui dressa alors
le compliment.
Car enfin
en ces lieux
l’élégance s'exprime tout autant
dans le tomber de la georgette de soie
que dans celle de la critique sur mesure.
Le jeune aspirant s'entendit donc dire
que malgré le talent émanant de ses croquis
la dame ne voyait rien
mais rien
mais rien du tout
(et je suis bien sûre,
qu'elle ne prit pas la peine
de le dire
trois
fois...)
rien donc
de très
Indien.
Des robes, des blousons, des pantalons
que des choses
ma foi
que Monsieur Saint-Laurent
savait faire
déjà.
Alors quoi?
Que pensez-vous que Wendell fit?
Devenir le Saint Laurent de l'Inde.
Dont acte.
Ecoutez l'histoire
dans "Instantanés du monde à Colvale" (cliquez ici pour entendre l'émission, oui, en français)
Photographie©Anne Bonneau

lundi 4 avril 2016

Plus haut!

Les yeux en l’air
fixés sur une jeune fille attachée à un câble
à cinq mètres de haut, 
Brent Van Rensburg sait ce qu’est une enfance au cirque. 
Il ne relâche ni son attention ni ses conseils intransigeants. 
Brent a passé une bonne partie de sa vie à cinq, 
dix 
ou quinze mètres à voler au-dessus du sol.
 A 45 ans, ce Sud-Africain passionné par le cirque consent à toucher un peu la terre ferme. 
Depuis qu’il a créé, avec son épouse française, en 1992 Zip Zap Circus : une école de cirque un peu spéciale : école gratuite, ouverte à tous.
La jeune fille enchaîne les arabesques pendue par les pieds.
Brent veille
rectifie une position
conseille. 
Il fut un temps où le trapèze était l’habitat préféré de ce grand homme athlétique au sourire rassurant. Sur terre
mais toujours en mouvement
en action
la passion vrillée au corps. 
Celui que l’on surnomme « cheveux dans le vent », n’a pas perdu sa foi au fil des années…
Ecoutez-le, dans "Instantanés du monde au Cap", à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie©Anne Bonneau

De pluie et d'idées fraîches

Il est des hivers
que l'on appelle ici
mousson.
Des temps morts
qui bien loin de figer
d'affaiblir
d'endormir
font grouiller en leur sein
des myriades de devenir.
C'est là
c'est bientôt
c'est à Goa
et c'est de
ces heures sombres
de ces nuées en descentes précipitées
que certains artistes
font
leur miel
à Goa.
Wendell Rodricks est de ceux là
éreintant les pointes
de ses crayons
sur des carnets
plus blancs
que les rideaux de pluie
s’abattant autour de lui
durant quelques mois.
Il aime ça.
Ecoutez-le parler
de l'influence des eaux de mousson
sur la mode qu'il dessine
dans "Instantanés du monde à Colvale" (cliquez ici, vous l'entendrez, lui, et la pluie de Goa)
Photographie©Anne Bonneau

vendredi 1 avril 2016

Sans blague!

Il vit à Anse la Blague
en face de l’île Malice
dans l'archipel des Seychelles, 
c'est vrai!
Et que fait-il là-bas Raymond Dubuisson?
Il dessine des caricatures humoristiques
ça ne s'invente pas!
Débarquez chez lui, sur l'île de Praslin 
et il vous fera partager son temps entre l’observation des habitudes de ses congénères, 
et les comportements étranges des touristes à foison sur l’île. 
Avec cet ancien chanteur-baroudeur à la voix brisée
vous filerez sur une des plus belles plages de l’île
où le chaland est tenu sous surveillance… 
Peut-on tout dire aux Seychelles ? 
Oui, à condition de trouver les biais : l’humour, ou, un nom de plume… 
Incursion dans un monde fort policé : croquis et éclats de rire, au paradis…
"Instantanés du monde à Anse la Blague" c'est aujourd'hui, évidemment, à 13H30 sur La1ère.fr
Photographie © Anne Bonneau