J'aurais
pu rester des heures
dans
les tarodières
rien
que pour la beauté
des
feuilles
quand
une rafale de vent
les
transforment en océan.
J'aurais
pu rester des heures
pour
voir les gouttes de pluie
des
averses brèves
rouler
en mercure
et
rebondir au creux.
J'aurais
pu rester des heures
pour écouter le
son de nappe
que
l'on secoue
quand
elles s'égouttent
avec
l'écho
des
feuilles de bananiers
derrière
et
les abeilles
sur
les nénuphars
des
petits canaux
coulant
doux
entre
les herbes grasses.
Jusqu'à
ce qu'un gars se pointe
avec
sa débroussailleuse.
Bon
faut
bien y aller, hein,
Ecoutez
les tarodières vous parler
dans
"Instantanés du monde dans les tarodières des Australes" (cliquez
ici pour entendre l'émission)
Photographie©Anne Bonneau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire